Nicole Lala

« LALA photographie sa ville » à Paris

Du 16 juillet au 21 septembre 2025
Grilles de l'Hôtel de Ville-29, rue de Rivoli - 75004 Paris

« LALA photographie sa ville » à Paris  ; Un hommage à une photoreporter discrète

La Ville de Paris expose 24 photographies grand format de la photoreporter Nicole Lala sur les grilles de l’Hôtel de Ville, côté rue de Rivoli. Cette première rétrospective publique célèbre son travail intime et humaniste, capturant des instants du Paris de 1958 à 1981, découverts grâce aux archives familiales soigneusement conservées par sa fille, Delphine Bonnet .

Square St Lambert - 1963 - Nicole Lala
Square St Lambert - 1963 - Nicole Lala

Un regard sensible sur la vie parisienne

Nicole Lala, active dès la fin des années 1950, documente la vie ouvrière, les scènes de rue, les parcs, les enfants et les détails urbains avec une grande pudeur. Son passage discret dans la foule, son Rolleiflex et elle deviennent les témoins d’une capitale en mouvement, saisi à l’état brut et poétique. Ce parcours visuel invite à redécouvrir un Paris souvent oublié, fait de silhouettes fugaces, d’ombres, de textures et de moments précieux du quotidien.

Nicole Lala - Rue de Rivoli - 1960
Nicole Lala - Rue de Rivoli - 1960

Un projet de mémoire unique

À l’origine de l’exposition, il y a dix ans de travail de Delphine Bonnet : inventoriant, numérisant et légendant plus de 20 000 clichés, elle co-compose avec la Ville de Paris cet hommage qui ressuscite l’œuvre éphémère et intime de sa mère. Parmi ces milliers de photographies, une sélection méticuleuse de 24 panneaux (150 × 100 cm) restitue l’essence du travail de Lala, offrant un dialogue visuel entre l’image et l’espace urbain.

Avenue Emile Zola - Boulogne Billancourt - 1960 - Nicole Lala
Avenue Emile Zola - Boulogne Billancourt - 1960 - Nicole Lala

Un regard humaniste et intime

Née à Courbevoie en 1934, Nicole Lala prend ses premiers clichés dès 1957, avec un Rolleiflex puis un Exacta Varex. Elle devient photographe‑reporter en 1960 pour la revue Regards, puis travaille sur des plateaux de cinéma dès 1965 .

Son œuvre révèle un Paris vécu : scènes ouvrières, enfants au manège, travailleurs derrière une vitre — telle une toile à la Edward Hopper — paysages urbains, toits, reflets, visages fugitifs.

Comme le résume Costanza Spina :

« Restée dans l’ombre toute sa vie […] révèle un Paris intime, parfois fugace, toujours vibrant »

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Quai St Michel - 5e arrondissement -1958- Nicole Lala
Quai St Michel - 5e arrondissement -1958- Nicole Lala

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