« Ce qui est fragile est précieux » : un nouveau souffle pour la photographie contemporaine
Une inauguration engagée et poétique
Le festival FLOW, imaginé par l’éditeur et producteur culturel The Eyes, fait ses débuts en Occitanie avec pour fil conducteur la thématique « Ce qui est fragile est précieux ». Il s’agit de questionner notre rapport au monde vivant, à la mémoire des lieux, aux migrations ainsi qu’aux équilibres écologiques fragiles. En faisant la promotion d’ une approche sensible et réflexive de la photographie, cette initiative se veut une respiration culturelle face aux défis contemporains.
Des expositions en dialogue avec le patrimoine
Neuf artistes, de nationalités diverses, participent à cette première édition. Parmi eux : Fred Boissonnas, qui revisite les archives méditerranéennes, Oleñka Carrasco, dont le travail mêle deuil et exil, ainsi que Samuel Bollendorff, Laure Winants et Nicolas Floc’h, dont les créations s’inscrivent dans les enjeux marins et climatiques mis en valeur par la goélette Tara . Les œuvres sont présentées dans quatre sites patrimoniaux emblématiques d’Occitanie — notamment le Musée de l’Étang de Thau, le Château Laurens, la Cathédrale de Maguelone et la Chapelle de Nazareth — renforçant le dialogue entre la création contemporaine et l’architecture historique.
Un parcours vivant et participatif
Plus qu’un simple événement visuel, FLOW propose une expérience immersive et vivante. À travers un week-end d’ouverture, des performances, projections et rencontres publiques sont au programme — notamment à Montpellier dans le cadre de “FLOW en live”. Une partie des œuvres est issue de résidences à Sète, notamment celles de Chiara Indelicato (“L’Archipel”) et Juliette-Andrea Elie (“Ce que les nacres tissent”), qui prolongent le questionnement écologique et géographique dans une démarche sensible et poétique.
Un projet fragile et précieux à suivre
Par sa singularité, FLOW marque une étape importante dans le paysage photographique régional. Il promeut la photographie comme voie d’engagement et de transmission, offrant une plateforme précieuse à des démarches sensibles et inclusives. Cette première édition met en lumière l’art comme espace de méditation collective et appelle à préserver ce qui, dans nos environnements et nos récits, est vulnérable et doit être honoré.
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